Historique

La génèse

On le répète souvent, la Fondation franco-ontarienne est une créature de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO). Au-delà des années 1970 (période au cours de laquelle l’ACFO recevait de l’argent des deniers publics), la diaspora franco-ontarienne s’est interrogée sur la façon d’assurer le financement de l’organisme mais encore plus important, comment se doter d’un fonds qui servirait à faire démarrer des projets chers aux nombreux francophones et aux partenaires d’affaires. Voici, en accéléré, la chronologie de quelques évènements marquants.

1985

Au cours de cette année et suivant une directive des dirigeants et principaux acteurs de l’époque, Rhéal Leroux et Gisèle Richer se mettent à plancher sur un projet de «Fonds de la Francophonie». En plus d’élaborer une structure organisationnelle et de planifier sa mise en marché, l’étude rappelle un objectif de taille : «obtenir l’adhésion de l’Ontario aux articles 16 à 23 de la constitution canadienne, faisant du français une langue officielle en Ontario.» L’objectif de l’éventuelle cueillette de fonds est fixé à deux (2) millions $ sur une période, souhaite-t-on, de deux ans. On évoque le nom de l’entité à naître comme étant la Fondation franco-ontarienne.

1986

La Fondation franco-ontarienne naît le 30 janvier. Ce moment historique est souligné avec panache grâce à un lancement de campagne, le 14 avril, auquel participent plusieurs acteurs de la première heure dont Roger Guindon, o.m.i (ancien recteur de l’Université d’Ottawa et qui a accepté la présidence de la Fondation) et l’invité d’honneur, le premier ministre ontarien David Peterson.

1988

Au terme de sa deuxième année complète d’opération, la Fondation a atteint le cap des 4 622 donateurs, rapporte le président Guindon dans son rapport. Cécile Julien occupe le poste de coordonnatrice.

1989

La sollicitation s’organise. Mauril Bélanger (plus tard député d’Ottawa-Vanier au Parlement) a rassemblé des personnes qui se chargeront d’appeler les entreprises. Les enseignant.e.s peuvent maintenant contribuer à la Fondation grâce à une déduction sur leur salaire. Les professionnels, le monde du postsecondaire et les fonctionnaires (tant fédéraux que provinciaux) sont approchés. Le président Guindon note aussi les gestes ponctuels de cueillette : bingos de l’ACFO de London-Sarnia (12 000 $) ; ou encore, le marchethon à la Villa française des jeunes (Elliot Lake) qui rapporte1 600 $. L’ACFO annonce qu’elle n’a plus les moyens de payer les frais de loyer de la Fondation. Quelque 23 subventions ont été remises à des projets (valeur de 26 000 $). Soirée gala prévue le 12 octobre.

1990

Les dons arrivent de la part de plusieurs Clubs Richelieu, d’entreprises et de personnes évoluant en enseignement. Quelque 300 personnes se présentent au Gala d’octobre (recettes de 12 000 $ et des dons). Quelque 32 projets sont approuvés (valeur de plus de 39 000 $).

1991

Le père Guindon annonce dans son rapport que la Fondation a dépassé le cap du million $ en don, et ce, en l’espace de cinq ans d’activité. Le député d’Ottawa-Vanier Jean-Robert Gauthier est l’invité d’honneur du Gala qui réunit presque 300 personnes et qui récolte 11 000 $. Un arrangement est conclu avec le mouvement Desjardins afin de produire une carte VISA Affinité à l’effigie de la Fondation franco-ontarienne. Quelque 19 projets sont subventionnés, à teneur de 29 500 $.

1992

Roger Guindon quitte la présidence de la Fondation. En cours d’année, 25 projets ont été subventionnés (valeur de 35 0000 $).

1993

Le président Guy David rapporte que 745 personnes se sont prévalues de l’offre de carte de crédit VISA Desjardins/Fondation. Si le nombre de projets subventionnés n’est pas mentionné, l’argent qui a été distribué à cette fin se chiffre à 30 800 $.

1994

Le père Guindon, o.m.i., est l’invité d’honneur du Gala. En cours d’année, Claude B. Gingras lui a succédé à la présidence; il demeurera en poste pendant de nombreuses années.

1995

La Société Saint-Jean-Baptiste a cessé ses activités en cours d’année et remet plus de 29 000 $ à la Fondation (pour des œuvres à Ottawa et à Vanier). Le nombre de membres à vie de la Fondation se situe dorénavant à 358 personnes. Quelque 86 demandes de financement ont été reçues; la valeur n’est pas mentionnée.

1996

Le Gala dixième anniversaire de la Fondation récolte plus de 21 000 $. Cette année-là, la FFO commandite le concours OntarioPop et le CD qui l’accompagne. Quelque 59 demandes de projet ont été traitées (valeur de 49 000 $). On lance l’idée d’organiser des barbecues en plusieurs lieux géographiques de la province, au profit de l’organisme.

1997

Les barbecues espérés ont eu lieu, mais la Fondation essuie d’importantes pertes en raison de la chute des taux d’intérêt. La Fondation appuie une fois de plus OntarioPop ainsi que le Concours provincial de français. Quelque 29 projets sont financés. Un vins et fromages est prévu au Parlement pour le 29 octobre.

1998

Le Fonds Jean-Robert Gauthier est constitué en cours d’année.

1999

En cours d’exercice, le vins et fromages bénéfice est organisé à la Nouvelle Scène.

2000-2001

Le site web de la Fondation est lancé.

2001-2002

Le capital a augmenté de 48 % pour atteindre les 2,8 millions $. L’organisation des IVes Jeux de la Francophonie verse 250 000 $ à la Fondation franco-ontarienne. Patrimoine canadien n’est pas en reste : il contribue 1,5 million $. Le poste de direction générale est créé: Ginette Gagnon sera la première.

2002-2003

Plusieurs partenariats sont établis, dont avec le mouvement Desjardins et l’Office des affaires francophones. Les dons individuels effectuent un bond de presque 44 %. La Fondation Trillium accorde une subvention afin de doter le bureau d’équipement. La Fondation franco-ontarienne compte désormais six (6) chapitres en province. Des étudiantes effectuent un stage d’été.

2003-2004

Des étudiants de La Cité (alors collégiale) montent une vidéo corporative pour les besoins promotionnels de la Fondation; celle-ci est lancée au printemps 2004. 

2004-2005

2004-2005 : Le fonds de dotation a connu une augmentation des dons de l’ordre de 17 %. Madeleine Meilleur occupe la présidence d’honneur du vins et fromages.

2005-2006

2005-2006 : La Fondation célèbre ses 20 ans! Ginette Gagnon quitte la direction générale; Solange Fortin devient coordonnatrice générale et adjointe. 

2007-2008

Sudbury, Ottawa et Toronto présentent leur propre édition du vins et fromages. Ken Villeneuve s’ajoute à l’équipe à titre de responsable des évènements spéciaux.

 

2008-2009

Le même Ken Villeneuve devient directeur de la Fondation franco-ontarienne alors que madame Fortin quitte pour une demi-retraite. Une nouvelle catégorie de donateurs est lancée, le Club Sélect.

 

2014-2015

La Fondation organise une dégustation de bière. Un entrepreneur du Niagara, le chocolatier Marc Forrat, organise un atelier en entrepreneuriat. Et on rappelle qu’en février 2016, la Fondation soufflera ses 30 chandelles.

 

2015-2016

Joyeux 30e anniversaire, Fondation! Première édition de la Soirée Saphir. Cette tradition se poursuit. L’Omnium de golf est organisé pour les amateurs du sport.

 

2016-2017

Cette année fut remplie de nouveautés pour votre Fondation franco-ontarienne : un nouveau plan stratégique, de nouveaux donateurs, de nouveaux partenariats et une nouvelle équipe. L’arrivée de Mme Suzanne Cooping, au poste de directrice générale, de Jennyca Jean-Denis (agente de projet), de Vanessa Arseneau (coordonnatrice des communications et de collectes de fonds), de Mélanie Marleau (coordonnatrice des finances et de l’administration) et de Lionel Shaka (agent de projet). 

De nombreux projets et d’événements ont eu lieu dont la Soirée Saphir, l’Omnium de golf, un bien-cuit, le lancement de la carte Accents ainsi qu’une campagne de levée de fonds.

2017-2018

La Fondation a organisé a organisé divers événements, dont le lancement de sa campagne annuelle en misant sur la jeunesse et la créativité en nommant trois coprésidences issues du monde du spectacle, dont Nathalie Nadon, Janie Renée et Christian Djohossou. De plus, il y a eu un Bien-cuit à Ottawa (Mariette Carrier-Fraser),un Cocktail de réseautage avec la collaboration de l’ACFO, à Toronto, une dégustation de bière , à Toronto, en parternariat avec La Cité-campus de Toronto et deux Soirée Saphir dont une à Ottawa et une à Midland.

2018-2019

Il conviendrait de mentionner qu’en plus de l’appui indéfectible des personnalités qui se sont succédées au C.A. au fil des décennies, quantité de bénévoles ont organisé des activités de financement sur le territoire. Le siège de la Fondation a aussi vu passer plusieurs visages. En plus de jeunes personnes qui effectuaient un stage d’été, on peut ajouter aux personnes nommées plus haut celles-ci à la direction générale : Marie-Michèle Laferrière, Johanne Lacombe (en 2019, directrice du Patro d’Ottawa). Par ailleurs, la fin 2018 a été synonyme de plusieurs changements au siège de la Fondation : départ de Suzanne Copping (après un peu plus de deux ans à titre de D.G.), succession rapide de Denis Boileau au même poste, arrivée de Maxonika Petiote (adjointe administrative), départ de Vanessa Arseneau (communications et collecte de fonds, mais elle est demeurée à titre de pigiste), arrivée quasi-simultanée de Marc Chénier (D.G.) et de Jacques Des Becquets (communications et collecte de fonds) en janvier 2019. 

2019-2020

Cette année aura été marquée par l’arrivée de la pandémie de la COVID-19 sur le monde entier et de nombreux changements au sein de la Fondation. L’arrivée de nouveaux employés au sein de l’équipe, dont Yayé Peukassa (responsable du développement des affaires et des paternariats), de Nathalie Deschamps (adjointe administrative) et de Souraya Khatib (agente des communications) et le départ de Jacques DesBecquets (coordonnateur des communications et des prélévements de fonds) qui a contribué grandement au développment de la Fondation.

Cela fut le commencement du télétravail pour tout le personnel de la Fondation. Bien que nos évènements soient repoussés à plus tard, la Fondation est demeurée très active. Même en retrait, la Fondation franco-ontarienne a exécuté sa mission avec succès : recevoir, donner, subventionner et financer différents projets et individus. Les dons remis à la Fondation ont augmenté et les appuis financiers aussi. En fin de compte, l’année 2020 aura été faste en contributions de tout genre. Un des facteurs déterminants est le lancement du nouveau site web permettant d’être plus près des donateurs.trices. Le site, plus convivial, est aussi une excellente source d’information avec près de 60 fonds de dotations sous notre gouverne. De plus, il y a eu trois nouveaux fonds de dotationn créés cette année.

Au début de l’année 2019, soit avant le début de la pandémie, la Fondation fut très présente partout en Ontario, dont à Toronto, Welland, Hearst et bien d’autres. En raison de la pandémie, la Soirée Saphir fut reportée.

2020-2021

La stabilité et la solidité de la Fondation ont peut-être été masqués par les élans de dynamisme dont on a pu témoigner au cours de la dernière année : présence rehaussée sur les médias sociaux, tenue d’une autre édition de la Soirée Saphir en mode virtuel ainsi que divers événements virtuels (Concert de Noël, Soirée contes pour la fête des mères), création de nouveaux fonds de dotation (fonds Pierrette Madore, Fonds Me Paul Fortin et Fonds en faveur de la progression vers l’égalité de statut ou d’usage du français et de l’anglais),  nouvelles ententes avec des partenaires pour assurer davantage de bourses, basculement vers des opérations principalement à distance.

Bien que la dernière année fût moins périlleuse en termes de gestion des changements, cette année aura été un exercice constant de recherche de solutions permettant à la Fondation de raffermir son rôle philanthropique auprès de ses collaborateurs et bénéficiaires de fonds d’appui.  Des collaborateurs tel l’Université d’Ottawa, la Fondation de l’Hôpital Montfort, la Fondation de l’Hôpital de Hawkesbury,  en passant par l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO), Montfort renaissance et bien d’autres. 

2021-2022

Il faut souligner que ce fut une année de renouvellement pour la Fondation. Elle a laissé son bureau et tous les employés travaillent désormais en virtuelle. M. Marc Chénier a quitté ses fonctions le 25 février dernier. Il fut instrumental à la restructuration de la FFO et ses réussites ont été marquantes. La Fondation souligne sa grande contribution! Suite à son départ, un processus exhaustif de recrutement, a conduit à l’embauche de Marc Lavigne comme nouveau DG.  Marc nous impressionne par son enthousiasme contagieux et par son approche dynamique. Ce changement de leadership coïncide bien avec notre nouveau plan stratégique et plusieurs révisions à nos politiques et procédures. Tous ces outils font en sorte qu’effectivement, suite aux défis posés par la pandémie, la Fondation est bien positionnée pour une nouvelle lancée.

L’équipe travaille très fort sur deux (2) objectifs principaux : se faire connaître davantage et se rapprocher de nos constituantes/constituants. En raison de notre participation à différents évènements un peu partout en province et de notre parution dans de multiples médias,nous avons commencé à nous faire remarquer. Ceci est évidemment quelque chose qui se fera en continu… Le rapprochement de nos constituantes/constituants, lui, s’est fait par des rencontres un à un afin d’apprendre  à se connaître mieux. Afin de nous rapprocher encore plus, nous allons instaurer des rencontres trimestrielles avec toutes les constituantes et tous les constituants pour partager les nouvelles les plus à jour par rapport à nos Fonds et à la Fondation franco-ontarienne.

La Fondation a redoublé d’efforts pour organiser divers événements, dont la Soirée Saphir 2021  qui a eu lieu à Toronto, l’automne dernier, en présentiel et en virtuel pour le plaisir de tous et chacun ainsi qu’un tournoi de golf durant l’été. De façon virtuelle, elle a organisé un concert et de contes de Noël ainsi qu’une série de quatre « Rencontre au Sommet ». Animé par Gilles Marchildon, président de la Fondation et ayant comme invités d’honneurs, divers personnes oeuvrant dans les domaines de l’éducation, l’agriculture, de la francophonie et de la santé.

Toutefois, nous devons souligner le départ de notre président du conseil d’administration, Gilles Marchildon, qui nous a quitté après deux mandats de trois ans. Nous tenons à le remercier pour son dévouement, sa collaboration et  sa gentillesse. Il y eu également le départ de Yayé Peukassa (responsable du développement des affaires et des paternariats), la Fondation le remercie pour son incroyable éthique de travail et son dévouement.